Dans le même temps, les consommations intermédiaires diminueraient de 4,7 % en valeur (après + 5,6 %). Ceci tient à la baisse des prix (-7,7 %), tandis que les volumes augmentent modérément (+ 3,3 %). “Les prix des aliments pour animaux, en particulier intraconsommés, diminuent fortement tout comme ceux des engrais et amendements. Ceci entraîne une baisse conséquente de la valeur de ces deux postes, malgré une hausse des volumes achetés. La baisse du prix de l’énergie est plus modérée. Le prix des dépenses vétérinaires continue d’augmenter”, indique l’étude statistiques.
En conséquence, en 2024, la valeur ajoutée brute de la branche agricole serait en recul de 15,0 %.
En prenant en compte les subventions d’exploitation et les impôts à la production, la valeur ajoutée brute au coût des facteurs de la branche agricole baisserait de 11,7 % (-7,8 % en 2023). Par actif, cet indicateur diminuerait aussi, mais un peu moins (-11,2 %), du fait de la baisse légère de l’emploi agricole. En termes réels, elle baisserait de 13,0 % en 2024, après avoir diminué de 9,9 % en 2023. Elle reviendrait ainsi près du niveau moyen observé sur la décennie 2010-2020, après avoir augmenté de 8,7 % en 2021, et de 15,3 % en 2022.